Les idées reçues autour de l’alimentation

Idée reçue n°1

« Le jambon, c'est de la viande, tout simplement ! »

La ou les bonne(s) réponse(s) : Faux

Artisanal comme industriel, le jambon est un produit transformé, qui intègre parfois de nombreux additifs, sels, sucres et conservateurs. Pas de panique, vous pouvez évidemment vous régaler de ce délicieux mets du quotidien, pour les petits et les grands, mais restez attentifs à certains indicateurs-clé qui peuvent constituer un risque en cas de santé fragile et notamment de diabète.

Vrai
Faux
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Qualité 

Il existe différentes qualités de jambons selon le nombre d’additifs :

  • Supérieur (5 additifs)
  • De choix (11 additifs)
  • Standard (12 additifs)

Labels

Le Label Rouge est un signe national qui désigne des produits qui, par leurs conditions de production ou de fabrication, ont un niveau de qualité supérieur par rapport aux autres produits similaires habituellement commercialisés.

La qualité se rapporte à :

  • Des conditions de production, qui se distinguent des conditions de production des produits similaires habituellement commercialisés,
  • l’image du produit au regard de ses conditions de production,
  • les éléments de présentation ou de service.

Pour les jambons Label Rouge, l’emploi d’additifs est limité, de même que le taux de lipides (moins de 5%). Toutefois, ce label n’atteste pas forcément de qualités nutritionnelles supérieures ! Le logo Le  Porc Français garantit l’origine française des viandes de porcs et des produits qui en sont issus. Il signifie que les animaux sont nés, élevés, abattus et transformés en France .

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Idée reçue n°2

« La bière, ça désaltère ! »

La ou les bonne(s) réponse(s) : Vrai Faux

La bière est un produit vieux comme le monde. Elle serait brassée et consommée en Europe depuis plus de 3000 ans avant notre ère. Si elle apporte une sensation de rafraîchissement, elle n’est pas pour autant anodine pour le corps, et notamment pour les personnes touchées par le diabète.

L’alcool provoque des variations de la glycémie, en induisant d’abord une hypoglycémie puis une hyperglycémie retardée. Il faut donc veiller à ne jamais consommer d’alcool à jeun (risque d’hypoglycémie) et contrôler régulièrement la glycémie durant les 12h qui suivent la consommation.

De plus, l’alcool est un nutriment que l’organisme ne sait pas utiliser comme carburant. Il est donc stocké sous forme de graisses et n’hydrate pas réellement. Si la consommation est répétée ou excessive, l’alcool contribue ainsi à la prise de poids et à l’insulinorésistance.

A consommer avec modération et occasionnellement.

Vrai
Faux
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Les types de bières

On peut classer les bières en cinq grandes familles, le degré de torréfaction du malt déterminant en grande partie la couleur de la bière :

  • Les blanches
  • Les blondes
  • Les blondes spéciales
  • Les ambrées
  • Les brunes

Valeurs nutritionnelles

  • Des glucides, en raison de l’utilisation de céréales 3,2%, soit, pour une bouteille de 250ml, 8g de glucides,
  • de l’alcool, un nutriment qui n’est pas représenté dans le tableau de la valeur nutritionnelle, mais souvent précisé en termes de pourcentage, sur l’emballages : ici, 5% soit 12,5g d’alcool dans une bouteille de 250ml.

Ingrédients

Rien de plus simple que la recette de la bière. Pour la plupart, les ingrédients de départ sont l’eau, le malt d’orge, les extraits de houblon, des céréales contenant du gluten.

La composition peut varier selon les typologies de bière mais les principes restent les mêmes :

  • Présence de gluten, une protéine que l’on retrouve dans certaines céréales (Blé, Orge, Avoine, Seigle) qui peut être à l’origine d’une intolérance chez certains patients (intolérance au gluten = maladie coeliaque),
  • boisson fermentée : les glucides des céréales (orge) sont en partie transformés en alcool

Date limite de consommation

(DLC ou « à consommer avant le… ») : Souvent largement évaluée et de bonne conservation. Comme toujours, ne pas dépasser la date.

Nutri-score

Ici D, car beaucoup de sucres simples, de matières grasses saturées et peu de protéines et de fibres.

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Idée reçue n°3

« Les biscuits apéritifs on n'y résiste pas. »

La ou les bonne(s) réponse(s) : Vrai

Vrai… Et justement…

Trois-quart des Français reçoivent au moins une fois par mois des proches pour l’apéritif. À ce stade, c’est un vrai sport national. À ces occasions, près de 50% des produits sont alors achetés au rayon apéritif. Les fabricants rivalisent de créativité pour proposer de nouveaux goûts, de nouvelles formes, de nouvelles textures. Sans s’interdire d’en consommer – n’oublions pas le plaisir de la convivialité -, il est cependant important de savoir ce qui les compose : tous sont issus de procédés industriels, et privilégient logiquement le « potentiel de séduction » sur les propriétés nutritionnelles.

D’ailleurs, ils n’ont tout simplement aucun intérêt nutritionnel !

À noter que les biscuits apéritifs allégés n’apportent en réalité pas de grand changement. Surtout les cacahuètes, particulièrement caloriques, addictives et très consommées lors de l’apéritif.

Alors faut-il dire stop aux chips et autres gourmandises salées ? Non ! Faites-vous plaisir, mais très occasionnellement et en petite quantité (portion de 30 g). Privilégiez par exemple les bâtonnets de légumes, le houmous, le tzatziki et les gressins à l’huile d’olive.

Vrai
Faux
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Ingrédients

Il existe une grande diversité de biscuites apéritifs, de procédés et d’ingrédients.

Faisons l’exercice sur celle présenté ci-dessus :

  • Présence de sucres : sirop de glucose-fructose et sucre,
  • présence importante de farine donc de glucides,
  • quantité d’emmental précisée (=17%) car mentionnée sur l’emballage,
  • huile de piètre qualité nutritionnelle : huile de palme (mauvaise également pour la déforestation). De plus, utilisation d’huile de colza dans un produit très cuit (bis-cuit), perte des qualités nutritionnelles de cette huile, qui doit être consommée crue pour les Oméga 3,
  • présence de sel importante : pas en dernière position,
  • allergènes alimentaires en majuscule,
  • produit très transformé.

Valeurs nutritionnelles 

  • Très calorique, comparé aux bâtonnets de légumes (30kcal/100g),
  • beaucoup de matières grasses : 36% dont la moitié en graisses saturées, « à limiter »,
  • quantité de glucides importantes : 44% dont 5,6% de « sucres simples » = 1 morceau de sucre,
  • quantité de sel importante : 2% soit près de la moitié des apports maximaux conseillés dans 100g de produit,
  • pas de portion indiquée dans le tableau de la valeur nutritionnelle… Produit « addictif » du fait de la présence de sucre et de sel donc en général consommé en quantité importante,
  • peu de fibres (24g/100G) par rapport aux recommandations (30g/jour) et peu de protéines  par rapport aux lipides et aux glucides,
  • index glycémique moyen car les graisses ralentissent l’absorption des glucides par l’organisme,
  • toutefois, élévation tardive et prolongée de la glycémie après consommation importante de ce produit (hyperglycémie retardée, entre 2 et 4h après).

Nutri-score

E car présence de sel, graisses saturées, sucres.

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Idée reçue n°4

« Les biscuits fourrés au chocolat, c'est trop bon. »

La ou les bonne(s) réponse(s) : Vrai

Il n’y a pas d’âge pour en manger. Ni de lieu. Ni d’heure. Et c’est justement parce que c’est un peu notre péché mignon à tous qu’il faut en connaître les propriétés pour se faire plaisir sans impacter notre santé. Il n’y a pas si longtemps, on se régalait sans limite des tartes et gâteaux des mamies-gâteau. Si c’est encore fort heureusement le cas, la consommation de biscuits produits par l’industrie agroalimentaire a explosé : on estime que les Français en mangent en moyenne 7kg par an.

Pas de panique. Il y a non seulement des solutions, mais aussi des alternatives pour satisfaire votre gourmandise, sans devenir pâtissier en chef.

S’il fallait retenir une seule chose de cet exemple, c’est qu’il n’y a pas de portion indiquée dans le tableau de la valeur nutritionnelle. Difficile de se fixer une limite ! Ces biscuits n’ont par ailleurs pas d’intérêt nutritionnel, et sont donc à consommer occasionnellement et en petite quantité (1 à 2 biscuits). Pour une collation équilibrée, privilégiez une poignée d’amandes et 1 fromage blanc nature, par exemple. Soyez créatifs, en privilégiant les produits frais et non transformés.

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Ingrédients

Alors, avez-vous identifié les points positifs et négatifs de la composition de ce produit ?

On vous donne un petit coup de pouce :

  • farine en premier : logique, pour des biscuits (rappel : toujours se poser la question des ingrédients qu’on utiliserait si l’on devait faire nous-mêmes des biscuits). Toutefois, sur le 50% de farine, seuls 15% sont sous forme de farine de blé complet (mis en avant sur l’emballage mais minoritaire dans le produit),
  • sucre en seconde position puis sirop de glucose plus loin dans la liste (sucre à éviter car très transformé),
  • matières grasses de mauvaise qualité nutritionnelle,
  • sel qui n’est pas en dernière position,
  • présence d’« arômes », qui faussent les perceptions sensorielles,
  • allergènes en majuscules.

Valeurs nutritionnelles

70% de glucides : apport considérable, dont la moitié de sucres simples, qui sont rapidement absorbés par l’organisme donc qui provoquent une élévation rapide de la glycémie.

Date de consommation optimale

(DLUO ou « à consommer de préférence avant le… ») : signifie que le produit peut être consommé après cette date, sans danger pour la santé mais que le produit peut voir ses qualités organoleptiques modifiées : moins craquant, plus secs, etc.

Nutri-score D

Beaucoup de sucres simples, de matières grasses saturées et peu de protéines et de fibres.

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Idée reçue n°5

« Les cola, il y en a des bien ! »

La ou les bonne(s) réponse(s) : Faux

Pas vraiment !

Son nom est connu de tous et fait trembler tous les médecins de la planète. Comme tout produit « star » de nos rayons, il entretient aussi beaucoup de fantasmes. Des vrais et des faux, des positifs comme des négatifs.

Au-delà des débats et des opinions, que faut-il comprendre et retenir de sa composition, notamment pour les diabétiques ? La portion indiquée dans le tableau de la valeur nutritionnelle indique 250ml. Cependant, il est vivement recommandé de limiter sa consommation au resucrage en cas d’hypoglycémie (quantité à adapter en fonction de chaque patient, à définir avec votre diabétologue/diététicienne) ou occasions rares et jamais en prise isolée.

Pas vraiment mieux pour les versions « light » et sans sucres, puisque des édulcorants sont utilisés pour donner une saveur sucrée au produit. Ils ne provoquent pas d’élévation de la glycémie mais entretiennent l’attrait pour la saveur sucrée et sont donc à limiter.

Vrai
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Ingrédients

Sucre en deuxième position : 10,6% donc dans un verre de 250ml : 26,5g soit plus de 5 morceaux de sucre.

Valeurs nutritionnelles

  • Sucre sous forme liquide donc élévation rapide de la glycémie,
  • aucun autre nutriment pour ralentir l’absorption des glucides donc indice glycémique très haut,
  • additifs alimentaires.

Date de consommation optimale

(DLUO ou « à consommer de préférence avant le… » : signifie que le produit peut être consommé après cette date, sans danger pour la santé mais que le produit peut voir ses qualités organoleptiques modifiées : moins craquants, plus secs, moins gazeux, etc.

Nutri-score

E, car sur-exposition d’additif et produit ultra-transformé.

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Idée reçue n°6

« Dans les jus de fruits, il y a des fruits, ça ne peut pas faire de mal ! »

La ou les bonne(s) réponse(s) : Vrai Faux

Vrai et faux !

On le sait tous désormais : manger 5 fruits et légumes par jour permet une réduction de la mortalité, qu’elle soit de cause cardiovasculaire, cancéreuse ou respiratoire. Elle repose sur une recommandation émise par l’Organisation Mondiale de la Santé en 2003 préconisant de manger 400g de fruits et légumes par jour.

Faut-il considérer que les jus de fruits rentrent dans ce cadre et contribuent à l’objectif ? Non ! Car en réalité, les jus de fruits comportent une quantité de sucres très importante, comparable à celle des sodas par exemple…

C’est frais, c’est souvent bon, mais il s’agit de produits à réserver au resucrage en cas d’hypoglycémie ou à de très rares occasions, lors d’un repas, mais pas en prise isolée.

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Faux
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Ingrédients

100% pur jus c’est-à-dire pas d’ajout d’autres ingrédients que le fruit pressé.

Valeurs nutritionnelles

  • Dans les jus de fruits et autres smoothies (même 100% pur jus), il y a autant de sucres que dans les soldas. Ils sont donc considérés comme faisant partie des boissons sucrées, au même titre que ces derniers,
  • ils génèrent une élévation de la glycémie rapide ((IG) index glycémique élevé) car sucre sous forme « liquide », pas de mastication, peu de fibres, pas de graisses et de protéines (ces éléments ralentissent la digestion des glucides donc font diminuer (l’IG)).

Allégation

« Sans sucres ajoutés »

Le produit ne contient pas de glucides simples (= « sucres ») ajoutés ou tout autre denrée alimentaire utilisée pour son pouvoir sucrant. Cette allégation n’est possible que si l’aliment est fabriqué sans ajout de saccharose, de fructose, de sirop de glucose, de miel et de jus concentré ou sirop de fruits. Les glucides que l’on retrouve dans la composition sont donc naturellement présents dans les fruits. À noter que même cette allégation, des édulcorants peuvent être ajoutés.

Date de consommation optimale

  • DLC (date limite de consommation) si acheté au rayon frais.
  • DLUO (date d’utilisation optimale) si acheté au rayon « boissons » type soda, eau. À consommer 3 jours après ouverture.

Nutri-score C

Présence de sucres simples, à limiter.

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Idée reçue n°7

« Les nuggets, on ne sait jamais vraiment comment c'est fait... »

La ou les bonne(s) réponse(s) : Faux

Faux !

Il suffit de lire l’étiquette pour se rendre compte qu’on est loin d’un produit naturel… Il s’agit là d’un produit largement transformé et industriel, comportant de nombreux ajouts, édulcorants, conservateurs.

Si vous avez malgré tout du mal à leur résister, voici quelques conseils : L’étiquette n’indique pas de portion recommandée dans le tableau de la Valeur Nutritionnelle, mais à noter que 100g = 5 nuggets.

  • À consommer occasionnellement en ne dépassant pas les 100g. À réchauffer de préférence sans matières grasses : au four ou à la poêle.
  • Accompagner de légumes et limiter les apports en glucides (diminuer la quantité de féculents car la panure en contient) sur le reste du repas. Terminer par un fromage blanc qui complètera les apports en protéines.

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Faux
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Ingrédients

  • Liste ) rallonge,
  • seulement 31% de viande dans les nuggets. Viande très transformée : « traitée en salaison », signifie qu’elle a été mélangée avec de l’eau, du sel, des protéines (ici, de soja) de la peau puis réduite en hachis,
  • sucre ajouté dans la viande et dans la panure : dextrose, amidons transformés de maïs et de tapioca,
  • arômes utilisés,
  • sel en quantité importante (arrive très tôt dans la liste des ingrédients),
  • additifs alimentaires,
  • matières grasse utilisée : huile de tournesol. Idéale pour réaliser des fritures mais pas de très bonne qualité nutritionnelle,
  • aliment extrêmement transformé.

Valeurs nutritionnelles

  • Peu de protéines pour un produit de cette catégorie : 12%,
  • beaucoup de lipides en proportion des protéines (13% soit plus de lipides que de protéines dans le produit),
  • quantité de glucides importante du fait de la présence de panure : 18% soit plus que dans des pois chiches…
  • quantité de sel très importante : 14g soit plus d’1/4 des apports maximaux conseillés.

Allégation

  • « Sans arôme artificiel » : Qu’ils soient naturels ou non les arômes ont le seul but de redonner du goût aux produits si transformés et ultra-transformés qui sinon, en manqueraient. Eviter donc autant que possible les arômes, mêmes naturels,
  • « Sans huile de palme » : cela n’atteste pas d’une qualité nutritionnelle supérieure : une autre matière grasse de mauvaise qualité peut avoir été utilisée (coprah, coco, palmiste, etc).

Nutri-score C

Beaucoup de sucre simples, d’acides gras saturés et peu de protéines et de fibres.

Les idées reçues autour de l’alimentation

Idée reçue n°8

« La pâte à tartiner, il n'y a pas d'âge pour en manger »

La ou les bonne(s) réponse(s) : Vrai

Vrai, mais avec modération !

Les enfants comme les adultes en raffolent, mais ils sont l’objet de nombreuses critiques.
Pour leurs procédés de fabrication (et notamment l’huile de palme) et pour leurs propriétés nutritionnelles. Qu’en est-il en réalité ?

Il s’agit d’un produit très énergétique mais dépourvu d’intérêt nutritionnel : « calories vides ». La portion indiquée dans la valeur nutritionnelle est de 15g soit 1 cuillère à soupe rase. Il est donc recommandé d’en limiter la consommation de manière générale.

Pour les plus gourmands et curieux, il est aussi possible de réaliser votre propre pâte à tartiner avec de la poudre de noisettes, du chocolat à 90% de cacao fondu et de l’huile de colza. Simple et délicieux. A vous de jouer !

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Ingrédients

  • Sucre en première position, ingrédient le plus présent dans la pâte à tartiner,
  • huile de palme en seconde position : huile de mauvaise qualité nutritionnelle et éthiquement peu responsable mais qui a l’avantage d’être solide et peu écoeurante (c’est pourquoi il est si facile de manger le nutella à la cuillère sans ressentir l’écoeurement dû à la présence de matières grasses, comme ça pourrait être le cas avec du beurre),
  • 13% de noisettes et seulement 7% de cacao (donc peu pour une pâte à tartiner « cacao noisettes »),
  • vaniline : arôme de vanille.

Valeurs nutritionnelles

  • 58% de glucides, dont presque la totalité sous forme de « sucres simples », absorbés très rapidement par l’organisme,
  • 31% de matières grasses dont un tiers sous forme de graisses saturées, à limiter,
  • peu de protéines et aucune fibre,
  • index glycémique moyen car les matières grasses ralentissent l’absorption des glucides

Nutri-score E

Beaucoup de sucres simples, d’acides gras saturés et peu de protéines et de fibres.

Les idées reçues autour de l’alimentation

Idée reçue n°9

« Les plats préparés, c'est plus rapide et plus pratique. »

La ou les bonne(s) réponse(s) : Faux

Pas forcément

On en trouve autant dans les rayons de nos magasins qu’il faudrait de conseils pour comprendre comment et de quoi ils sont faits.
On pense souvent qu’ils sont plus pratiques et plus rapides, mais sont loin d’égaler les propriétés et les bienfaits de plats équivalents… faits maison !

Quelques indications qui pourront vous aiguiller :

  • Il s’agit ici d’une petite portion de 300g tandis qu’un plat maison équilibré est composé de 100 à 150g de féculents + 100g de protéines + 250g de légumes soit 400 à 500g au total.
  • Ce sont des produits non rassasiants et pourtant souvent caloriques : ajouter de préférence une portion de légumes en entrée : concombre, tomate, soupe de légumes maison et un laitage nature en dessert.
  • Limiter la consommation de plats préparés, qui contiennent des sucres ajoutés, beaucoup de sel, des viandes de mauvaise qualité et des arômes qui faussent vos perceptions sensorielles.
    Vous l’aurez compris : à favoriser lorsque vous n’avez pas le temps – mais alors vraiment pas.

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Ingrédients

  • Liste à rallonge, extrêmement longue,
  • présence de différents sucres : sucre caramélisé, maltodextrine, sucre, amidon modifié de pomme de terre, lactose (repérer les mots se terminant par « ose » et les « amidons transformé de… »),
  • féculents très présents (43% de pâtes) et souvent très cuits. Préférez les plats avec des légumes secs (lentilles, pois chiches, haricots rouges) et contenant en majorité des légumes,
  • huile de tournesol : huile contenant des Oméga 6, déjà très présent dans notre alimentation,
  • préférer les plats contenant de l’huile d’olive (si cuisson) ou de colza (si consommé froid),
  • présence d’arômes,
  • présence de sel en milieu de liste,
  • fond de volaille également salé.

Valeurs nutritionnelles

  • Regarder les valeurs pour la portion consommée (souvent plats de 300g) et non pour 100g. Pour comparer deux plats entre eux, par contre, regarder les valeurs pour 100g.
  • beaucoup de sel : 3,6g pour un plat soit quasi la totalité des apports recommandés quotidiennement qui de 6g maximum / jour,
  • protéines par rapports aux lipides : un plat équilibré devrait contenir au moins 20g de protéines (l’idéal étant 30g) et au maximum 50% de lipides par rapport aux protéines (donc pour 30g de protéines, maximum 15g de lipides),
  • 51g de glucides dans un plat, du fait de la quantité importante de pâtes et de sucres ajoutés (9g de sucres simples soit près de 2 morceaux de sucre),
  • matières grasses : quantité raisonnable (15h) avec peu d’acides gras saturés.

À consommer jusqu’au

Respecter la date limite indiquée sur l’emballage

Nutri-score

À vérifier selon chaque produit.

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Idée reçue n°10

« Les steaks végétaux c'est écologique et bon pour moi. »

La ou les bonne(s) réponse(s) : Vrai Faux

Vrai et faux !

Que vous soyez végétarien ou flexitarien, les steaks végétaux ont le vent en poupe.
Et pour certains, l’imitation de la viande est… impressionnante. Mais ils sont aussi issus de véritables petites prouesses techniques et de procédés industriels. Alors, comment bien les intégrer à votre régime alimentaire ? Comment les comparer aux traditionnels steaks de viande ?

Quelques conseils :

  • Il s’agit ici d’une petite portion = 75g (une portion de viande ou poisson est de 100 à 125 g)
  • À consommer avec des légumes, une portion de féculents (un peu moindre car apport de glucides via le steak végétal), sans ajouter de sel. Compléter l’apport en protéines avec un laitage nature : yaourt, fromage blanc.
  • Pour augmenter votre consommation de protéines végétales : privilégiez les légumes secs (lentilles, pois chiches, haricots rouges, etc.) au moins deux fois par semaine et optez éventuellement pour des substituts « natures » (tofu, tempeh, seytan).

Bon appétit !

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Ingrédients

  • Liste très longue, aliment très transformé ne ressemblant en rien à de la viande ou du poisson,
  • présence de sel importante (sel, sel iodé, moutarde) et pas en dernière position,
  • présence de sucres : sucre, purée de pomme, amidon de maïs.

Valeurs nutritionnelles

  • Portion : 1 « steak » = 75g soit moins qu’un steak haché animal = 100g,
  • sel : 1 portion = 1/6 des apports maximum,
  • sucre: 1 portion = ½ morceau de sucre,
  • apport intéressant de fibres (8g/100g),matières grasses de bonne qualité (peu d’acides gras saturés).

Allégation 

  • « Riche en protéines » : signifie qu’au moins 20% de la valeur énergétique (calorique) du produit est fourni par des protéines. Ce n’est donc pas une indication intéressante prise isolément : elle ne tient pas compte de l’apport calorique total, qui peut être élevé et de la quantité de lipides par rapport aux protéines (dans l’idéal, pour les viandes, on optera pour les morceaux à moins de 10% de matières grasses et contenant entre 20 et 30% de protéines),
  • « sans additif » : est utilisé si le produit ne contient pas les additifs habituellement autorisés et utilisés dans ce type de produits. Si l’additif est interdit dans ce type de produit, la mention doit être complétée par « conformément à la législation ».

À consommer jusqu’au

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Nutri-score

À vérifier selon chaque produit.

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Quand l’hypertension et le diabète se marient.. C’est vous qui en faites les frais.

En France, 10,3 millions de personnes sont soignés pour une hypertension artérielle et 3,7 millions pour un diabète.

Selon les résultats de l’enquête FLAHS 2019, 80% des diabétiques sont aussi hypertendus et 20% des hypertendus sont aussi diabétiques.

Or le mariage des deux maladies multiplie les risques de complications graves : infarctus, AVC, cécité, amputations… qu’une prise en charge adaptée pourrait notablement réduire.

Bref vous êtes hypertendu.e ? Faites le test pour évaluer votre risque de développer un diabète de type 2.